Le viaduc de la Recoumène

Découvrez ce géant de pierre d’un autre temps en parcourant le vallon de la Gazeille. Entre Le Monastier sur Gazeille et la commune des Estables. Niché au coeur des volcans, immuable à travers le temps le viaduc vous attends pour de belles balades. Il vous permettra de réaliser des clichés incroyables mais également de dépasser votre angoisse des hauteurs !

Rechercher un hébergement

Entièrement en basalte (la roche du pays), et long de 270 mètres, il comporte 8 arches en plein cintre de 25 mètres d'ouverture, et domine de 70 mètres la rivière. Il est construit en courbe, d'un rayon horizontal de 325 mètres. Il est considéré comme une prouesse technologique de par sa légèreté.

Le projet de base étant la construction de la ligne Transcévenole, reliant le Puy-en-Velay à Nieigles-Prades en Ardèche à travers les Cévennes, qui ne verra jamais le jour.

C’est en octobre 1921 que débute la construction du Viaduc de la Recoumène, initialement prévu pour accueillir une voie ferroviaire reliant Le Puy (Haute-Loire) à Aubenas (Ardèche), ce projet de ligne sera avorté et le pont ne verra donc jamais passer de train.

C’est l’ingénieur Paul Séjourné, considéré comme le plus brillant des ingénieurs des ponts et chaussées de son temps, qui est à l’origine du chef d’oeuvre. Décoré de l’ordre national de la légion d’honneur avec pour motif: “ a conçu et construit, sur diverses lignes de chemin de fer, des ponts à grande ouverture dignes d'être cités comme modèles ..”.

Pour reprendre les propos d'Auguste Jouret qui a participé à la construction du viaduc au début de sa carrière d'ingénieur : « Le viaduc de Recoumène est l'ultime morceau de bravoure de ce temps. Plaqué sur un paysage sévère, il s'offre dans son élégance racée et froide, hommage gratuit au basalte. Gratuit en effet car, authentique œuvre d'art, il ne sert finalement qu'à être regardé ».

Situé au grand air, à une vingtaine de kms du Puy-en-Velay, le pont se parcourt à pied, à vélo ou à cheval jusqu’à Présailles (25 km). 1.5 km plus loin il traverse le ruisseau de Mézard et après avoir franchi le vallon du même nom, il arrive au hameau de Avouac, c’était là que la voie de chemin de fer entrait en tunnel.

Pour les amateurs de sensations fortes, voilà une occasion d’y pratiquer le saut à l’élastique, sa hauteur de 70 m impressionne mais la sensation d’envol est inégalable. La saison des sauts est ouverte de début mai à fin octobre.