Alençon

Alençon est connue dans le monde entier pour sa dentelle au point, gage de l’excellence à la française, classée à l’Unesco. Vous pouvez l’admirer dans l’ancien collège des Jésuites, au musée des Beaux-Arts et de la Dentelle.

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Alençon le Musée de la dentelle, les forêt et son patrimoine historique

Aux confins de la Normandie et du Maine, Alençon est une petite ville chargée d’histoire qui a su garder un beau patrimoine. Elle se situe dans une plaine ceinturée de collines boisées. Trois forêts l’entourent : Ecouves, Perseigne et Multonne. C’est en Multonne qui se trouve le mont des Avaloirs point culminant de l’Ouest de la France (416 mètres). Ancienne généralité, Alençon est devenue la Préfecture du département de l’Orne mais ses faubourgs sont déjà en Sarthe et la Mayenne est à 15 kilomètres à peine. Anciennement ville de garnisons avec des régiments de hussards et de chasseurs, la ville a vu naître Moulinex puis s’est tournée à la fin du XXème siècle vers la plasturgie. Hormis le quartier de la gare, la ville a été épargnée par les bombardements de 1944 et garde donc de beaux monuments. Il y fait bon vivre. Alençon est également situé dans le Parc Naturel Régional Normandie Maine qui couvre partiellement l’Orne, la Sarthe, La Mayenne et la Manche et qui a son siège à Carrouges (Château MH XIVème et XVIIème).

Une dentelle inscrite au Patrimoine de l'UNESCO et son musée

Les amateurs de dentelles auront reconnu dans le nom d’Alençon le berceau d’un point à l’aiguille parmi les plus prestigieux. La dentelle au pont d’Alençon fût appelé « Reine des dentelles, dentelle de reine ». C’est un point très particulier qui unit élégance et délicatesse. La ville possède un musée dont plusieurs salles sont consacrées à cette illustre dentelle. Les grands seigneurs d’Ancien Régime devaient parfois vendre toute une ferme, terres comprises, pour s’offrir un col en dentelle d’Alençon. L’atelier national perpétue la tradition et forme de nouvelles dentelières. La dentelle est inscrite au Patrimoine de l’Unesco.

Alençon cultive également le souvenir de ses anciens ducs qui se sont illustrés dans l’Histoire de France. Du vaste château médiéval, subsistent un châtelet et quelques hautes tours. Ce fût jusqu’il y a peu une prison. Son ouverture au public est prévue prochainement. Le château (MH) domine la Place FOCH sur laquelle s’ouvre l’Hôtel de Ville (MH), bijou d’époque LOUIS XVI, et le tribunal « Empire ». A deux pas, un curieux édifice circulaire coiffé d’une verrière sur une armature métallique attire le regard : c’est l’ancienne halle aux blés, qui accueille de nombreuses manifestations, salons et expositions.

Le patrimoine du vieil Alençon

Eventail-ecaille-brillants-argent-lin-dentelle-aiguille-Point-Alençon-1890© Musée-Beaux-arts-D-Commenchal — En empruntant les rues piétonnes, le visiteur rejoint la place Magdeleine où de dresse **La Maison d’Ozée (Office de Tourisme) et la Basilique Notre Dame (MH) .** Alençon est une ville sanctuaire. **Sanctuaire des Saints LOUIS et ZELIE MARTIN**, 1er couple canonisé, et parents de **Sainte Thérèse** de l’Enfant Jésus et de la Sainte Fasce. C’est en l’église Notre Dame que fût baptisée Thérèse, la future sainte, auteure de « La Petite Voie », carmélite à LISIEUX dès l’âge de 15 ans. En remontant la Grande Rue, le visiteur regagne **la Rue Saint Blaise où sa maison natale** est devenue un musée, récemment restauré. Au-delà du spirituel, c’est un beau témoin d’un intérieur de bourgeois provinciaux du XIXème siècle. Zélie MARTIN était chef d’entreprise et employait des dentellières. Louis était horloger. Ils se sont rencontrés sur un pont où se rendent les pèlerins. Face à la maison natale de Sainte Thérèse, se dresse **l’Hôtel de Guise (MH)** . Ce fut l’Intendance avant de devenir la Préfecture. Les bâtiments datent du XVIIème siècle.

L’amateur de patrimoine appréciera le vieil Alençon depuis la place Foch (stationnement gratuit). Face à l’ancien pont levis du château, un dédale de petites rues et de cours, ainsi que de part et d’autre de la **Grande Rue**, s’offre à des ballades de découverte de l’architecture privée, hôtels particuliers et anciens étaux, et religieuse, église Saint Léonard et basilique. De l’autre côté de la place Foch, il rejoindra le quartier de la **« Porte de Lancrel** » et le **musée des Beaux Arts et de la Dentelle**. Ne pas manquer les salles consacrés à l’Indochine d’une part et les grands tableaux d’autre part dont **un remarquable « Achille endormi** ».

Alençon étape de la Véloscénie

Alençon est également ville étape de la VELOSCENIE, itinéraire cycliste qui relie Notre Dame de Paris au Mont Saint Michel. De très nombreux vélos traversent la vieille ville et s’y arrêtent le temps d’un déjeuner ou d’une nuitée. Les VTTistes se lanceront quant à eux à l’aventure sur les allées et sentes forestières d’Ecouves et de Perseigne. Tôt le matin ou au crépuscule, ils y croiseront peut être un cerf, l’animal fréquentant volontiers ces milliers d’hectares de forêt.

Pour prendre tout son temps à Alençon, nous conseillons de poser ses valises rue du Val Noble, tout à côté du château, dans un ancien hôtel particulier restaurée en deux gîtes confortables par Isabelle FOLIN. Elle leur a donné les noms de deux célébrités locales : Zélie MARTIN, sainte, et mère de Sainte Thérèse et Adhémar LECLERE qui a légué ses collections au musée des Beaux Arts. ou bien, en sortie de ville direction Paris le petit château « Empire » « Les Requêtes ».

Pour venir à ALENCON : soit par l’A28, entre le MANS et ROUEN, ou par l’A88 depuis CAEN puis l’A28.

Gare SNCF. A vélo, par la Véloscenie.

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